lancement du nouveau site web de l'hebdomadaire marocain d'informations générales « Le Reporter »
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Du nouveau...
J’ai le plaisir de vous inviter à découvrir mon nouveau blog (personnel et personnalisé) à l’adresse : www.zainabi.com
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Bon blogging !
De retour
Merci pour vos courriels, nombreux, qui me reprochent mon silence prolongé. Promis, je vous reviens bientôt, avec -pourquoi pas- une bonne surprise.
Blogalement vôtre !
Intéressant édito
Syndicalisme
Afilal et ses amis n'ont pas de chance. A l'UMT,
l'éternel Benseddik et ses amis se sont tirés de la vilaine affaire du COS-ONE.
La maladie du n° 2 du syndicat a été exploitée: "C'est pas nous, c'est lui
et vous ne pouvez rien lui faire dire, puisqu'il ne se souvient de rien". L'affaire
du COS-ONE? C'était ces belles villas casablancaises, présentées comme des
"logements sociaux" (sic!), construites par des filiales de filiales,
contrôlées par l'UMT: du clientélisme pur et dur. Le grain de sable? On s'est
un peu trompé dans les comptes de ces villas, pas spécialement destinées à la
classe ouvrière… Le clientélisme est assez puissant pour que nul n'ait à
répondre de rien dans ce scandale.
A l'UGTM, il n'y a pas de numéro deux ou trois à qui faire porter le chapeau. Et
l'une des dernières images du patron sera celle d'un homme, entouré de
"gros bras" comme s'il était le boss d'une mafia de cinéma et se
rendant dans un siège délabré. C'est presque trop dans la décadence, comme si
un scénariste fou avait ajouté cliché sur cliché pour être sûr que les moins
attentifs comprendront l'histoire.
Celui qui lui fait la guerre, Chabat le maire de Fès, a pour lui d'être un élu,
en tout cas d'une manière plus sûre que celle d'Afilal. Pourtant, autour du
maire flotte une odeur de soufre… On a les amis qu'on peut, les ennemis aussi.
Et tout cela se passe dans le plus vieux des partis politiques marocains! Allal
El Fassi doit se retourner dans sa tombe!
Dans tout cela, nous sommes à cent lieues du syndicalisme dont le rôle est de défendre
les travailleurs, d'améliorer leurs salaires certes, mais aussi leurs
conditions de travail, le respect qui leur est dû…
Syndicalisme, au Maroc, veut dire clan, clientélisme, abus de biens et de
pouvoir… Espérons que la crise soit si ridicule, que le syndicalisme tombé si
bas, ne pourra plus que monter très haut pour revivre.
Nadia SALAH
Un article d’Aujourd’hui Le Maroc :
GTM : Chabat perd la bataille (Mon commentaire : je n’en suis pas aussi sûr !)
la situation. Abbas El
Les deux parties en conflit autour du leadership de l’UGTM ont décidé de se
plier à la décision de Abbas El Fassi, patron du PI. Une commission est mise en
place pour essayer de trouver une issue. Les détracteurs d’Afilal, eux, sont
mécontents de Jettou et le disent.
Vers une solution pour le conflit autour du leadership de l’UGTM. C’est ce que
laissent prévoir les derniers développements et notamment l’intervention,
directe, de Abbas El Fassi. Avant que les membres du Bureau exécutif ne passent
à l’acte et investissent le siège général de l’UGTM à Casablanca (qui aurait pu
déboucher sur une boucherie promise par Afilal), le secrétaire général du Parti
de l’Istiqlal est intervenu pour calmer (momentanément)
Toutefois, cela n’a pas empêché les membres du Bureau exécutif et des
syndicalistes à prendre d’assaut le siège de l’UGTM au port de Casablanca. «C’était
pour nous une manière de dire à Afilal que nous étions capables de déloger du
siège général, mais nous nous sommes retenus par respect à l’intervention de
Abbas El Fassi», affirme Larbi Kabbaj.
Pour Mohamed Zainabi ,
autre membre du Bureau exécutif, il est attendu de Abbas El Fassi qu’il fasse
jouer tous les moyens et prérogatives qui sont les siens pour «se pencher
d’urgence sur une solution d’urgence» qui ne peut être qu’en faveur du
«sauvetage de notre syndicat».
Chez Afilal, également contacté par ALM, c’est presque un même son de
cloche. «Il m’a écrit une lettre pour tout arrêter et j’ai répondu
favorablement en ajournant toutes mes réunions», affirme Afilal. Sauf que,
estime-t-il, « Abbas El Fassi est pour les réformes alors qu’ils (les membres
du Bureau exécutif, NDLR) sont contre». Afilal accuse Chabat et le reste du
Bureau exécutif de vouloir mettre la main sur le Parti de l’Istiqlal quitte à
utiliser tous les moyens, mais des « limites ont été franchies », ajoute-t-il.
Afilal accuse en effet Hamid Chabat d’avoir empli deux autocars de «voyous » à
Fès et autant dans les carrières de Aïn Sebaâ pour s’emparer du siège du port. Afilal
déclare d’ailleurs qu’une plainte a été déposée (avec noms, preuves confondant
les «casseurs») devant la justice pour les dommages qu’aurait subis ledit
siège. Selon Afilal, il y eut notamment «vol» d’un téléviseur et d’un
ordinateur, entre autres actes prêtés aux assaillants. Cette plainte,
affirme-t-il, est accompagnée d’une lettre de la direction de l’ODEP.
Afilal, pour résumer, déclare que le Parti de l’Istiqlal et sa hiérarchie, en
décidant d’intervenir, ont compris les « vrais desseins de Chabat et ses amis
».
Abderrazak Afilal devra rencontrer aujourd’hui une délégation de l’Istiqlal
composée de Abdelhak Tazi, Abdelhamid Aouad et M’hamed Khalifa. Des
réunions sont également prévues, au cours de cette semaine, avec les membres du
Bureau exécutif qui sont désormais au nombre de 17 après le «ralliement» de
Lahcen Hansali (énergie et mines, secrétaire régional de Rabat) et de Lahcen
Bouzid (S.G du syndicat des ports).
L’autre volet de la polémique est suscité par le Premier ministre qui a reçu
samedi dernier Abderrazak Afilal dans le cadre de ses rencontres avec les
leaders des principales centrales syndicales du Royaume. Pour Afilal, c’est du
pain béni. Pour le Bureau exécutif, qui a envoyé hier lundi une lettre teinte
de beaucoup de colère à Jettou, le Premier ministre se devait de rester neutre
ou alors respecter la décision de cette instance ayant suspendu puis exclu
Afilal.
«Nous vous exprimons nos vives protestations suite à cette hâtive initiative
que nous n’imaginons pas être celle reflétant la position du gouvernement »,
lit-on dans cette lettre portant la signature de Mohamed Larbi
Kabbaj.
Le 28 août dernier, le Bureau exécutif décidait de nouveau d’expulser
Abderrazak Afilal et de lui ôter toute qualité de parler au nom de l’UGTM ou de
prendre des décisions en son nom. La même instance annonçait, pour dimanche 4
septembre, la tenue d’un conseil général de l’UGTM au siège général du syndicat
pour rendre définitive cette décision.
Le même jour, Afilal programmait une rencontre au sein des mêmes locaux.
Voulant se mettre à l’abri de toute surprise d’assaut, Afilal avait mobilisé
une véritable armée de sympathisants (de dangereux repris de justice, affirment
ses détracteurs) pour défendre son antre. Gourdins, pitt-bulls et surveillance
24/24 heures étaient dela
partie.
L’affrontement attendu n’aura pas lieu finalement.
L’intervention de Abbas El Fassi a été décisive. Jusqu’à quand et pour quelle
issue ? On en saura plus dans les jours à venir.
Le 6-9-2005
Par : Mohamed Boudarham
http://www.aujourdhui.ma/couverture-details39248.html
Mea culpa
Franchement, je ne sais pas comment s’est glissé dans mon blog un commentaire foncièrement diffamatoire à l’encontre de Ali Sbai dont j’évoquais l’amour du désert dans l’un de mes posts datant du 28 mars. L’auteur de ces propos déplacés parce que injustifiés, est un certain mahmoudi. Il n’a pas communiqué son site ni donné aucune indication sur sa personne. Tirant la leçon de ce qui a précédé, je prie toute personne voulant éditer un commentaire d’observer les règles déontologiques qui s’appliquent en matière d’écriture et de nous épargner des malentendus inutiles. Que monsieur Ali Sbai trouve ici l’expression de toutes mes excuses.
Afilal compte nous accueillir le 4 septembre avec des bâtons
Déclarations d'Afilal à Aujourd'hui le Maroc
Afilal : «Abbas El Fassi doit clarifier sa position»
Le secrétaire général de l'Union Générale des Travailleurs du Maroc (UGTM),
Abderrazak Afilal, ne donne aucun crédit à la décision de son expulsion annoncée
par "Hamid Chabat et ses amis".
ALM : Un communiqué du bureau exécutif de l'UGTM, daté de dimanche
dernier, a annoncé votre limogeage définitif de la centrale. Qu'en pensez-vous ?
Abderrazak Afilal : C'est une aberration. Il y a un lobby et
une mafia derrière tout cela. Ceux qui tirent les ficelles, Benjelloun Al
Andaloussi et Hamid Chabat, entre autres, veulent s'accaparer l'UGTM. Mais ils
ne réussiront jamais à le faire. Et ce même si Hamid Chabat, le maire de la
ville de Fès, dépense tout l'argent du monde. La légitimité est de mon côté. En
d'autres termes, mon soi-disant limogeage n'a aucune valeur ni juridique ni
politique.
Pourtant, le bureau exécutif cite, pour justifier votre limogeage, des
articles précis du règlement intérieur …
Les statuts et le règlement intérieur de l'UGTM sont on ne peut plus clairs. Ils
stipulent que le secrétaire général de l'UGTM ne peut être remplacé ou limogé
que par le congrès. C'est la première irrégularité. Deuxième irrégularité : les
gesticulateurs ont décidé de transférer le siège du syndicat à Rabat. Or, les
statuts déterminent clairement l'adresse du siège, à savoir 9 rue Rif à
Casablanca. Il est impossible de changer cette adresse sans l'assentiment du
congrès.
Quand prendra fin cette guerre des communiqués entre vous ?
Ces personnes ont été renvoyées. Et définitivement. C'est l'assemblée générale
du syndicat qui l'a décidé. Car l'instance suprême après le congrès c'est
l'assemblée générale. Elle est composée des secrétaires locaux, provinciaux et
régionaux. Aucun de ces derniers n'est acquis à la cause de Hamid Chabat et ses
amis. Personnellement, je ne veux plus polémiquer, car comme je vous l'ai
expliqué, la légitimité est de mon côté.
Justement, ceux qui ont décidé de vous expulser de l'UGTM ont annoncé
leur volonté de se rendre dans votre bastion, à Casablanca, le 4 septembre
prochain, pour soumettre cette décision à l'assemblée générale. Quel accueil
leur réserverez-vous ?
Je peux vous assurer qu'on les recevra comme ils le méritent. Nous les expulserons
manu militari. Pas de quartier pour les traîtres et les voleurs. Si l'Etat
refuse de les sanctionner, les militants devront bien défendre leur syndicat.
Pourquoi, selon vous, "Hamid Chabat et ses amis" veulent vous
limoger ?
Je connais Hamid Chabat depuis très longtemps. Il n'a aucune histoire de
militantisme. Il s'est enrichi de manière fulgurante et rapide. C'est à se
poser d'énormes questions. Grâce à son argent, il a fait main basse sur la
jeunesse du parti, sur la section féminine et même sur cette ville impériale
qu'est Fès. Aujourd'hui, il veut s'attaquer à l'UGTM. C'est peut-être pour lui
un tremplin pour le secrétariat général du parti. Il souhaite succéder à Abbas
El Fassi.
En parlant du secrétaire général de l'Istiqlal, quelle est sa position
dans cette affaire ?
Sincèrement, j'ai l'impression qu'Abbas El Fassi est incapable de trancher. Je
lui enverrai une lettre dans laquelle je lui demanderai de clarifier sa
position quant à cette affaire. L'UGTM est une organisation parallèle de
l'Istiqlal. Ses militants soutiennent les candidats du parti et sont le fer de
lance de l'Istiqlal.
Le 30-8-2005
Par : Abdelmohsin EL HASSOUNI
http://www.aujourdhui.ma/couverture-details39029.html
UGTM : l’homme et la Centrale Créée le 20 mars 1960, l’Union
Générale des Travailleurs du Maroc (UGTM) a connu une évolution paisible
jusqu’à ce que les derniers soubresauts viennent faire éclater au grand jour
des luttes intestines jusqu’ici bien cachées.
Si
L’UGTM est fortement présente dans les secteurs de l’enseignement,
l’agriculture, l’industrie, les mines et les services. D’elle dépend une
organisation spécialisée qui s’occupe du secteur de la jeunesse active appelée
Jeunesse Ouvrière. Au Parlement, et comptant quatre conseillers, l’UGTM occupe
la troisième position en terme de représentativité syndicale, derrière la CDT
(Confédération démocratique du travail) qui compte 12 conseillers et l’UMT qui
en compte 7. L’UGTM occupe le poste de vice-président de l’Organisation
africaine du travail dont elle fut parmi les premiers fondateurs.
A elle seule, l’histoire, plutôt longue, de l’UGTM (Union générale des
travailleurs du Maroc) renseigne à plus d’un égard sur le véritable imbroglio
dans lequel la centrale se trouve actuellement.
Créée le 20 mars 1960 par les membres du parti de l’Istiqlal, elle est issue
d’une scission au sein de l’Union marocaine du travail. Elle a d’abord été
dirigée par le défunt Hachem Amine avant que « sentant qu’une conspiration la
guettait, l’Istiqlal a pris le contrôle et désigné, en 1965, Abderrazak Afilal
à sa tête », nous déclare Mohamed Larbi Kabbaj, parlementaire UGTM. Le très
controversé personnage est depuis le secrétaire général de l’UGTM. Dans son
organisation interne, l’UGTM est formée d’un bureau exécutif, actuellement
composé de 25 membres. Le nombre des membres avait « la particularité d’être
d’une grande élasticité, au gré de l’humeur du secrétaire général qui, agissant
en véritable dictateur et en infraction des statuts et règlements de
l’instance, le faisait et le défaisait, renvoyant des membres et en recrutant
d’autres en fonction de ses intérêts », explique Mohamed Zaynabi (Correction : Zainabi), membre
du même bureau.
Autres instances de décision, le comité central, composé de 150 membres,
l’assemblée générale, formée notamment des secrétaires des unions régionales et
locales, les secrétaires généraux des fédérations et des syndicats et le
secrétariat permanent chargé de la gestion au quotidien de la Centrale.
Assez paisible, à l’image même du parti dont la centrale est
la courroie de transmission, la marche de l’UGTM a également a été assez
visible.
e 30-8-2005
Par : Tarik QATTAB
http://www.aujourdhui.ma/couverture-details39030.html