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14 juillet 2005

Retraite anticipée aux enfants travailleurs

Une opération de départ volontaire repensée, mais d’égale envergure que celle prévue pour les fonctionnaires dans le cadre d’«Intilaka», devra être destinée aux milliers de mômes qui travaillent au Maroc pour tenter de les sauver d’une déchéance sociale programmée. Cette opération devra naturellement permettre de ramener ces enfants sur les bancs des écoles qu’ils  n’ont jamais fréquentées ou trop tôt abandonnées. Parce que c’est grave que de laisser cette armée d’enfants livrés à eux-mêmes dans un univers d’adultes qui n’est pas le leur. C’est grave que de laisser les esclavagistes des temps modernes assassiner leur enfance en les exploitant en toute impunité. C’est grave que ce phénomène n’émeuve que quand le cas de l’un ou l’autre petit travailleur ou l’une ou l’autre petite bonne est évoqué par les médias dans la rubrique des faits divers.

Certes, le Maroc peut s’enorgueillir d’avoir mis à niveau sa législature en criminalisant l’emploi des petits travailleurs. Il peut également se défendre en avançant que son arsenal juridique sera bientôt renforcé par une loi devant protéger les petites bonnes. Mais, toutes ces avancées législatives certaines permettent-elles d’atténuer, sur le terrain, l’ampleur qu’a prise le phénomène du travail des enfants dans le pays? Visiblement, non. La cause est connue: les lois semblent être faites au Maroc pour ne jamais être appliquées. 

Des chiffres officiels révélés en 2001 estimaient à 600.000 le nombre d’enfants travailleurs au Maroc. Ce nombre a-t-il baissé grâce aux lois adoptées? Pour effectuer une évaluation sommaire, il suffirait d’ouvrir les yeux autour de soi pour remarquer qu’ils sont encore nombreux les enfants qui se démènent comme des diables pour réparer des pneus, pour garder un troupeau, pour laver des parterres, pour lisser des meubles en bois, pour coller les semelles, pour tisser des tapis, pour coudre des djellabas, pour vendre des sachets en plastique ou pour servir des clients dans des cafés…

Devant cette situation, le programme IPEC/Maroc tente de donner l’exemple en matière de lutte contre le travail des enfants à travers des actions pilotes. Seulement, l’existence de ce programme ne décharge en rien l’Etat marocain de sa responsabilité concernant ce fléau.

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Commentaires
F
de mon côté j'ai vécu plus de 10 ans dans un ptit village je peu dire que les enfants préférai travailler dans les champs et gagner qlq 50dh par jour que de venir au lycée,donc je dirai plutôt que c l'environnement et les conditions qui font que le nombre d'enfant qui travaillent soi ainsi,et puis depuis leur tendre enfance;l'argent est vu comme le seul but de la vie et pas le savoir, une idée qui changera lors des 18 ans lorsqu'ils se verront incapable de lire et conter et même de draguer une fille sur le chat...
I
salut, je sais que c'est le bon espace pour parler de ça mais j'ai cherché dans le blog sans pour autant trouver une adresse email ou on peut contacter l'auteur... du blog bien sur<br /> <br /> bonne continuation
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